C’est voté : les taxis et VTC vont devoir passer à l’électrique
La loi est claire : les flottes professionnelles devront remplacer leurs voitures par des véhicules zéro émissions. Et en rajouter progressivement tous les ans.
Bye-bye diesel. Il y a quelques semaines à peine, on vous offrait un aperçu de la voiture électrique qu’Uber fait actuellement construire pour ses chauffeurs. C’est peu dire qu’ils ont eu du flair, car la France annonce désormais l’obligation pour les sociétés de taxis et de VTC d’incorporer des véhicules « à faibles émission » dans leurs flottes, qu’ils soient électriques, hydrogènes ou autre…
Un décret ministériel vise à renforcer le déploiement des #véhicules #électriques et hybrides rechargeables dans le parc de #taxis et voitures de transport avec chauffeur (VTC).https://t.co/VMClssAHrh
— Environnement Mag (@EnviroMag) December 17, 2021
Marche forcée. C’est ce qu’officialise le décret du 10 décembre, même si cette transition forcée va prendre son temps. Seules les plateformes vous mettant en contact avec une centaine de chauffeurs sont concernées dans un premier temps. Ces sociétés devront intégrer 10% de véhicules propres d’ici 2024, pour atteindre 20% trois ans plus tard et enfin 35% avant la fin de la décennie. La loi d’orientation des mobilités (LOM) avait déjà fixé des seuils, en particulier pour les parcs autos des collectivités et des grandes entreprises. Les taxis vont donc devoir les rattraper, et ce n’est pas forcément une mauvaise chose.
Revenir en ville. Cette loi qui fait suite à la multiplication des ZFE dans les grandes villes : plutôt que de voter des exemptions locales pour que puissent circuler en ville les VTC et taxis, il suffisait d’obliger ces professionnels à changer de voiture. C’est donc un choix de politique de contrainte au nom de l’environnement qui est fait, dans le même esprit que le projet de lois du quinquennat qui visait à taxer les carburants polluants ayant allumé la flamme des gilets jaunes.
Des aides sont d’ailleurs déjà proposées pour transition, sous forme de prime à la conversion. Reste un point à surveiller : si les taxis n’auront d’autre choix que de s’y plier, les plateformes VTC qui ne possèdent pas les véhicules s’y soumettront-elles également ?
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