Chèque inflation, prime de Noël: le planning des versements

0

[ad_1]

CONSOMMATION – En cette période d’achat des cadeaux de Noël et au terme d’une année marquée par la crise du Covid et une forte inflation, le porte-monnaie des Français aurait bien besoin de soutien. Et justement, à partir de ce mois de décembre, plusieurs coups de pouce financiers peuvent être perçus par certains ménages. 

Aides exceptionnelles, dispositifs annualisés ou incitations gouvernementales, Le HuffPost fait le point sur le calendrier de versement de ces différentes primes et leurs bénéficiaires. 

  • L’indemnité inflation 

À partir de ce lundi 13 décembre, certains Français vont commencer à toucher l’indemnité “inflation” annoncée au mois d’octobre par le chef du gouvernement Jean Castex. Selon Matignon, elle doit concerner 38 millions de Français, dont une lare majorité des retraités et environ la moitié de la population active. 

Mais ce lundi, ce sont en premier lieu les étudiants boursiers qui en profiteront, comme l’a annoncé ce dimanche 12 décembre le ministre du Budget Olivier Dussopt. Et le versement se poursuivra jusqu’à la fin du mois de février pour les retraités. 

D’ici là, les entreprises “qui le peuvent” sont invitées à verser les 100 euros à leurs employés à partir de fin décembre. Elles seront ensuite remboursées par l’État via des crédits sur leurs cotisations. Les salariés du public, eux, les toucheront “au plus tard” en janvier, a ajouté le ministre, quand les employés à domicile seront payés par l’Urssaf le 20 décembre. 

Enfin, cette prime défiscalisée concernant des Français gagnant moins de 2000 euros net par mois sera versée courant pour les indépendants et micro-entrepreneurs et en février pour les artistes-auteurs.  

Le deuxième dispositif, lui, est devenu habituel. Il s’agit de la prime de Noël, dont le montant n’a pas changé depuis douze ans et qui existe depuis 1998 et le gouvernement de Lionel Jospin. D’au moins 152,45 euros pour une personne seule, ce “coup de pouce avant les fêtes de fin d’année” sera versé le 15 décembre à “2,3 millions de ménages aux revenus modestes”,  annoncé le 8 décembre le ministère des Solidarités.

Sont concernés les Français bénéficiaires de certains minima sociaux, comme le revenu de solidarité active (RSA), l’allocation de solidarité spécifique (ASS) et l’allocation équivalent retraite (AER). Et la prime est versée automatiquement par les caisses d’allocations familiales (CAF) ou de Mutualité sociale agricole (MSA), sans que les bénéficiaires n’aient à effectuer une quelconque démarche. 

Dans le détail, et comme depuis 2009, le montant de la prime s’élève à 152,45 euros pour une personne seule, 228,67 euros pour un foyer de deux personnes (couple sans enfant, adulte isolé avec un enfant) et 274,41 euros pour trois personnes (couple avec un enfant, adulte isolé avec deux enfants). Ensuite, à partir de quatre personnes, le montant de la prime est plus élevé pour un foyer monoparental (335,39 euros) que pour un couple avec deux enfants (320,14 euros) et la prime est complétée de 60,98 euros par enfant supplémentaire. 

Créé au moment des gilets jaunes et renouvelé en 2020 du fait de la crise sanitaire, le dispositif suivant est de son côté conditionné à la bonne volonté de l’employeur. Il s’agit en effet de ladite “prime Macron”, qui permet aux entreprises de verser jusqu’à 2000 euros exonérés d’impôt et de cotisations sociales. 

Cette prime s’adresse aux employés qui gagnent moins de trois fois le Smic soit environ 4768.41 euros brut (3×1589) et a été créée pour inciter à la consommation comme son nom complet l’indique (Prime exceptionnelle de pouvoir d’achat, ou Pepa). 

Vient enfin le chèque énergie, qui s’est vu adjoindre cette année un complément de 100 euros, valable pour tous les bénéficiaires et qui sera envoyé en décembre. Le chèque s’adresse à 5,8 millions de foyers et ne peut pas être encaissé à la banque, mais seulement utilisé pour régler directement une facture auprès du fournisseur d’énergie ou pour financer des travaux d’efficacité énergétique

Peuvent en bénéficier environ six millions de foyers, en fonction de leur revenu fiscal et de leur consommation, pour un montant de 48 à 277 euros en fonction de la situation des concernés. En 2021, il a été envoyé au mois d’avril aux bénéficiaires, qui auront donc tous droit à la rallonge de cette fin d’année. 

Ce complément de 100 euros “sera envoyé entre le 13 décembre et le 17 décembre 2021 aux habitants de la plupart des régions, entre le 20 et le 22 décembre 2021 pour les bénéficiaires des régions de Nouvelle-Aquitaine, Occitanie et Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA)”, peut-on lire sur le site “Service public”.  

À voir également sur le HuffPost: Pourquoi le “chèque carburant” n’est pas simple à mettre en place

[ad_2]

Source link

This website uses cookies to improve your experience. We'll assume you're ok with this, but you can opt-out if you wish. Accept Read More