Confronté au rebond du Covid-19 et à une précampagne présidentielle agitée, Emmanuel Macron descend dans l’arène électorale

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L’allocution télévisée d’Emmanuel Macron est retransmise dans un bar, à Lille, le 9 novembre 2021.L’allocution télévisée d’Emmanuel Macron est retransmise dans un bar, à Lille, le 9 novembre 2021.

Emmanuel Macron a donc à nouveau endossé le costume d’un chef de guerre. Celui d’un président de la République déterminé à ne pas rester l’arme au pied face à l’arrivée annoncée d’une cinquième vague de Covid-19, susceptible de balayer les efforts accomplis après plus d’une année et demie de pandémie. Mais aussi celui d’un chef de l’Etat déjà lancé – bien qu’officieusement – dans la bataille de la campagne présidentielle, où il pourrait jouer, les 10 et 24 avril 2022, sa réélection.

Lors de son allocution d’une trentaine de minutes, diffusée mardi 9 novembre à 20 heures sur TF1 et LCI, Emmanuel Macron l’a confessé d’entrée. Son objectif est « de répondre aux interrogations, parfois aux inquiétudes, qui sont les vôtres sur notre situation sanitaire, économique, sociale et géopolitique ». Dit autrement, le sujet de la reprise de l’épidémie de Covid-19 qui frappe la France, comme ses voisins allemand et britannique, bien qu’inquiétant, n’était pas l’enjeu principal de ce discours.

Certes, le chef de l’Etat a appelé les Français à leur devoir de « responsabilité » et de « solidarité », signalant que « nous n’en avons pas terminé avec la pandémie ». « L’augmentation de 40 % en une semaine de notre taux d’incidence et la remontée des hospitalisations sont des signaux d’alerte », a-t-il expliqué, actant que le relâchement des contraintes (gestes barrières, port du masque à l’école…) n’était désormais plus d’actualité.

Barbancourt

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Pédagogique et autoritaire à la fois

Il lui a fallu renouer avec un ton à la fois pédagogique et autoritaire, enjoignant les 6 millions de Français pas encore vaccinés à le faire, en soulignant la dangerosité et les séquelles de la maladie. Le président de la République a aussi dû brandir la menace d’une sanction pour forcer les plus de 65 ans à effectuer une dose de rappel. Six mois après la dernière injection du vaccin, l’immunité de cette classe d’âge ainsi que de celle des personnes avec comorbidités diminuent fortement. Et malgré une campagne d’incitation à ce rappel vaccinal, seule la moitié des personnes éligibles sont aujourd’hui passées à l’acte.

A compter du 15 décembre, le passe sanitaire des plus de 65 ans ne sera donc plus valide sans cette dose de rappel, a prévenu le chef de l’Etat. Une injonction qui, à l’image de celle du 12 juillet, annonçant la mise en place du passe sanitaire, a suffi à déclencher une centaine de milliers de prises de rendez-vous vaccinal sur Doctolib.

Mais si le Covid-19 rôde toujours, la possession du vaccin en quantité suffisante et la promesse d’accès, d’ici au début de l’année prochaine, à un traitement efficace contre les formes graves de la maladie permettent d’envisager l’avenir avec une certaine sérénité. « Nous sommes face à une haie dont nous ignorons à ce stade la hauteur, mais nous avons une conviction, nous pourrons la franchir ensemble », avait affirmé le 5 novembre le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal.

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