COP26 : la France annonce qu’elle mettra fin à ses subventions aux projets d’exploitation d’énergies fossiles à l’étranger dès la fin de 2022

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C’est un rebondissement dans le dossier des soutiens aux énergies fossiles qui a animé la 26Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP26). A Glasgow (Ecosse), vendredi 12 novembre, la ministre de la transition écologique, Barbara Pompili, a annoncé que la France rejoignait une coalition d’une trentaine de pays et banques de développement (Etats-Unis, Canada…) qui mettront fin à leurs investissements dans le pétrole, le gaz et le charbon à l’étranger à partir de la fin de 2022. Cette alliance avait été lancée le 5 novembre par le Royaume-Uni, mais la France n’en faisait pas partie, préférant rester sur son calendrier de fin du soutien au pétrole en 2025 et au gaz en 2035, à l’export.

Barbancourt

le rhum des connaisseurs



      <p class="article__paragraph "><em>«&nbsp;Cette signature est une décision de cohérence pour la France. Même si cette coalition a ses imperfections, elle crée une dynamique qui est importante pour que les choses avancent, </em>explique la ministre. <em>Elle complète le travail que nous avons commencé.&nbsp;»</em></p>          <p class="article__paragraph ">La France ne financera donc plus, dès l’an prochain, les projets d’exploitation d’énergies fossiles qui ne sont pas accompagnés de <em>«&nbsp;dispositifs d’atténuation&nbsp;»</em> des émissions de gaz à effet de serre (comme le captage et le stockage du CO<sub>2</sub>), comme le prévoit le texte de la coalition. Puis, elle s’en tiendra à son calendrier pour arrêter de financer l’ensemble des projets, qu’ils soient ou non adossés à des techniques de captage du carbone&nbsp;: 2021 pour le charbon, 2025 pour le pétrole et 2035 pour le gaz. Une date de revoyure a été fixée à l’an prochain pour réexaminer ce calendrier.</p>          <h2 class="article__sub-title">La France isolée avant cette décision</h2>          <p class="article__paragraph ">La France était très critiquée ces derniers jours parce qu’elle n’avait pas rejoint cette coalition, d’autant que cette dernière avait été signée par l’Agence française de développement (AFD). Elle s’était retrouvée de plus en plus isolée sur la scène européenne. La France avait en effet lancé, en avril&nbsp;2021, une coalition de sept pays (Allemagne, Danemark, Espagne, France, Pays-Bas, Royaume-Uni et Suède), <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2021/04/14/la-france-lance-la-coalition-internationale-export-finance-for-future-e3f-pour-aligner-les-financements-export-avec-nos-objectifs-de-lutte-contre-le-changement-climatique" target="_blank" rel="noopener" title="Nouvelle fenêtre">Export Finance for Future</a>, s’engageant à <em>«&nbsp;accélérer la sortie progressive&nbsp;» </em>du financement des projets d’énergies fossiles, mais sans fixer de date. Or, tous ces pays ont, jour après jour au cours de la COP26, rejoint l’alliance menée par le Royaume-Uni.</p>          <p class="article__paragraph ">M<sup>me</sup>&nbsp;Pompili se défend d’avoir cédé à la pression. <em>«&nbsp;La seule pression, c’est celle du changement climatique. Nous avons voulu prendre le temps d’expertiser ce texte&nbsp;»</em>, répond-elle. <em>«&nbsp;Il peut être intéressant d’utiliser les techniques de captage-stockage du CO<sub>2</sub></em>, <em>mais elles n’en sont qu’à leur début. Tout fonder dessus serait une erreur&nbsp;»</em>, précise-t-elle. La ministre n’est pas en mesure de dire, dans l’immédiat, combien de projets ne seront plus financés l’an prochain.</p>        <p><strong>Il vous reste 33.03% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.</strong></p>    

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