Publié le : 24/12/2021 – 22:49
Plus de 2 000 vols ont dû être annulés à travers le monde, dont près d'un quart aux États-Unis, notamment face à la nouvelle souche Omicron du coronavirus qui bouleverse les festivités de fin d'année. </p><div>
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Les compagnies aériennes ont dû annuler plus de 2 000 vols dans le monde, notamment face au variant Omicron du <a target="_self" href="https://www.france24.com/fr/tag/covid-19/" rel="noopener">Covid-19</a> qui vient perturber les voyages pendant les fêtes.
Selon le site Flightaware, on comptait à 18 h 50 GMT au moins 2 272 annulations de vols vendredi 24 décembre, dont 585 sont des trajets liés aux États-Unis, qu’il s’agisse de liaisons internationales ou internes.
Jeudi, 2 231 vols avaient été annulés, selon la même source.
De nombreuses compagnies interrogées par l’AFP ont évoqué la nouvelle vague de la pandémie, qui frappe notamment les équipages, comme une des principales causes liées à ces annulations.
Selon Flightaware, United Airlines a ainsi dû annuler plus de 180 vols vendredi, soit 8 % de ceux qui étaient programmés.
“Le pic de cas d’Omicron à travers le pays cette semaine a eu un impact direct sur nos équipages et les personnes qui gèrent nos opérations”, a expliqué la compagnie, qui a assuré s’efforcer de trouver des solutions pour faire partir les passagers affectés.
Delta Air Lines a également annulé 163 vols, selon Flightaware, invoquant à la fois Omicron et, ponctuellement, des conditions météo défavorables.
“Les équipes Delta ont épuisé toutes les options et les ressources” avant d’en venir à ces annulations, plaide la compagnie aérienne.
109 millions d’Américains en déplacement
Plus de dix vols d’Alaska Airlines, dont des employés ont indiqué “avoir été potentiellement exposés au virus” et ont dû s’isoler en quarantaine, ont aussi été annulés.
Ces annulations viennent perturber la volonté de renouer cette année avec les déplacements pour les fêtes, après un Noël 2020 frappé de plein fouet par la pandémie.
Selon les estimations de l’American Automobile Association, plus de 109 millions d’Américains devaient quitter leur région immédiate par avion, train ou en voiture entre le 23 décembre et le 2 janvier – soit une hausse de 34 % par rapport à l’an dernier.
À titre d’exemple, la compagnie aérienne American Airlines avait prévu 5 300 vols jeudi, autant que les deux jours précédents.
“Cela représente 86 % de notre programme de vol pour la même période de 2019”, lors des dernières fêtes de fin d’année avant que le Covid-19 ne vienne longuement faire obstacle à l’essentiel des déplacements, a dit la compagnie.
Mais la plupart de ces voyages avaient été planifiés avant l’irruption du variant Omicron qui, très contagieux, se propage à toute vitesse et oblige de nombreuses personnes à s’isoler même en l’absence de symptômes.
Deux milliards de cadeaux
Ces perturbations n’ont fort heureusement pas eu de conséquences pour la tournée du père Noël, que suit scrupuleusement, depuis 63 ans, le Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord (Norad).
Et cela grâce notamment à un capteur installé dans le nez de Rudolph, l’un des rennes qui tire le traîneau.
“Cela se passe très bien pour l’instant, le père Noël a distribué deux milliards de cadeaux et il se trouve actuellement au-dessus du Pakistan”, a confié à l’AFP le major général Eric Kenny, qui commande le Norad pour la région du Canada, vers 18 h GMT.
Le président des États-Unis lui-même a tenu à s’assurer que la distribution se passait sans encombres.
Depuis la Maison Blanche et devant les caméras, Joe Biden s’est informé du parcours du père Noël auprès du Norad, avant de parler, au téléphone, à des enfants et à des familles également curieux de la tournée du traîneau.
Mais le président démocrate a été rattrapé par les antagonismes politiques très forts aux États-Unis, quand un père de famille, à qui il venait de souhaiter de bonnes fêtes, lui a lancé, selon les journalistes présents: “Joyeux Noël, et ‘Let’s go Brandon !’”
Cette expression est utilisée par des partisans de l’ancien président Donald Trump en lieu et place de l’insulte “Fuck Joe Biden”.
Avec AFP
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