Démission de Philippe Martin : coup de tonnerre politique dans le Gers – BNH Culture

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Le suspense aura été de courte durée. Deux jours après sa condamnation par le Parquet national financier (PNF) de Paris pour « détournement de fonds publics », le président du conseil départemental du Gers, Philippe Martin (Parti socialiste, PS), ancien ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie (2013-2014) sous le quinquennat de François Hollande, a annoncé sa démission, jeudi 6 janvier.

Barbancourt

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      <p class="article__paragraph ">Un séisme politique dans le Gers, car Philippe Martin était à la tête du conseil départemental depuis 1998&nbsp;: <em>«&nbsp;Au moment de quitter la présidence de notre collectivité territoriale, mon état d’esprit est un mélange de tristesse, de fierté et de confiance&nbsp;»</em>, a-t-il déclaré dans une conférence de presse. C’est au titre de son ancien mandat de député du Gers que Philippe Martin était poursuivi pour avoir, entre 2002 et 2013, rémunéré son ex-femme, Joëlle Martin, pour un emploi fictif d’assistante parlementaire. Convoqué par le PNF, mardi 4&nbsp;janvier, dans le cadre d’une reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), ayant reconnu les faits tout comme son ex-épouse, il a été condamné à deux ans de prison avec sursis et trois ans d’inéligibilité pour «&nbsp;détournement de fonds publics&nbsp;».</p>          <p class="article__paragraph ">Cette condamnation a provoqué la sidération dans le département et les vives critiques de La République en marche (LRM) – sans élu au conseil départemental –, parlant<em> </em>d’<em>«&nbsp;affaire Fillon gersoise&nbsp;»,</em> et de l’opposition de droite au conseil départemental lui demandant de démissionner. Lui-même avait récemment déclaré&nbsp;: <em>«&nbsp;Si un jour, il y a une mise en cause qui nécessite que je prenne mes responsabilités, je les prendrai. Si c’est inéluctable, je ne ferai pas durer les choses. Je n’approuve pas l’attitude d’élus qui multiplient les procédures pour durer.&nbsp;»</em></p>                                          <h2 class="article__sub-title"><strong>Une succession sans dauphin</strong></h2>          <p class="article__paragraph ">Sa démission actée, se pose déjà la question de la succession à la tête du conseil départemental de l’homme qui, depuis vingt-trois ans, incarnait politiquement le département, poids lourd sans équivalent du Parti socialiste gersois qui reste dans le plus grand embarras aujourd’hui. Certes, Philippe Martin avait déclaré qu’il s’agissait là de son dernier mandat, mais l’élu du canton de Valence-sur-Baïse n’avait rien laissé filtrer publiquement sur une éventuelle succession. Pour l’heure, comme le prévoit le code électoral, c’est la première vice-présidente, Céline Salles, qui assurera l’intérim de la présidence du département. Une femme à la tête du «&nbsp;Parlement de Gascogne&nbsp;», c’est déjà une première pour le département.</p>        <p><strong>Il vous reste 22.67% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.</strong></p>    

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