Du Québec au Pérou | En mission pour la vaccination

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Un groupe de neuf professionnels de la santé s’apprête à quitter le Québec pour le Pérou au début du mois de mars, afin de vacciner les populations vulnérables en pleine jungle amazonienne. C’est l’organisme Infirmières sans frontières (ISF) qui supervisera leur premier voyage, qui pourrait bien être suivi d’une seconde mission l’automne prochain.

Barbancourt

le rhum des connaisseurs



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            <time datetime="2021-12-12T05:00:00-05:00" itemprop="datePublished">
                <span class="publicationsDate--type-publication">Publié le 12 décembre 2021 à 5h00</span>
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                <span class="name authorModule__name ">Henri Ouellette-Vézina</span>
                        <span class="organization authorModule__organisation authorModule__organisation--size-small organization--size-small ">La Presse</span>
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                    <p class="paragraph textModule textModule--type-paragraph ">«&nbsp;Si on veut vaincre la COVID-19, on ne doit pas juste vacciner les Canadiens en trois doses. Il faut aussi que tous les pays aient accès aux vaccins et aux vaccinateurs. C’est là que notre projet vient faire une différence&nbsp;», lance l’orthophoniste Diane Lessard, faisant partie du groupe, qui sera accompagné de quatre agents de soutien sur le terrain. </p>

                    <p class="paragraph textModule textModule--type-paragraph ">C’est l’ex-infirmière Julie Picard, sortie de sa retraite en avril dernier pour gérer la clinique de vaccination de Joliette, qui a eu l’idée de ce voyage. Avec d’autres, elle a fondé il y a quelques semaines le collectif Coopération internationale Québec-Pérou, qui sollicite les dons du public et d’entreprises en vue du voyage. Celui-ci coûtera jusqu’à 5000&nbsp;$ à chaque participant, qui transportera avec lui le plus d’équipement médical possible dans une deuxième valise. </p>

                    <p class="paragraph textModule textModule--type-paragraph ">Pour l’enseignante et infirmière à la retraite Dominique Desfossés, qui fera aussi partie de la mission, le projet est un véritable «&nbsp;coup de cœur&nbsp;». </p>

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                <p class="quoteText">Ici [au Canada], tout le monde peut avoir le vaccin, mais on se doit collectivement de comprendre qu’ailleurs, ils n’ont même pas la possibilité d’avoir la première dose.</p>
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        <p class="quoteSource">Dominique Desfossés, enseignante et infirmière retraitée qui ira vacciner au Pérou</p>
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                    <p class="paragraph textModule textModule--type-paragraph ">«&nbsp;Étant quelqu’un qui aime voyager, je me dis que si je vais ailleurs, je risque de rapporter le virus. C’est une roue qui tourne. Il faut aller ailleurs pour espérer y mettre un terme&nbsp;», insiste-t-elle. </p>

                <div class="slimcut" id="div_telaria_outstream">
                    <p class="paragraph textModule textModule--type-paragraph ">Si tout se passe bien, le «&nbsp;groupe des 13&nbsp;» n’exclut pas de retourner au Pérou l’automne prochain pour donner la deuxième dose aux populations. «&nbsp;On sera déjà implantés, et ce sera beaucoup plus facile de refaire le lien de confiance&nbsp;», glisse M<sup>me&nbsp;</sup>Desfossés à ce sujet. </p>

                    <h3 class="textModule textModule--type-subhead ">Par bateau ou par avion</h3>

                    <p class="paragraph textModule textModule--type-paragraph ">C’est dans le département de Loreto, dans le nord-est du Pérou, que les professionnels se rendront. Relativement isolé, le secteur est situé en pleine forêt pluviale amazonienne. Le Loreto est aussi la plus grande agglomération de la planète qui n’est pas accessible par la route. </p>

                    <p class="paragraph textModule textModule--type-paragraph ">«&nbsp;On ne peut s’y rendre que par bateau ou par avion&nbsp;», dit France Duplessis, aussi ancienne infirmière qui sera du voyage. «&nbsp;En temps de pandémie, quand on pense trop à notre nombril, ça me fatigue un peu comme citoyenne du monde. On devrait regarder un peu ce qui se passe dans le monde, d’autant plus que les gens qui vont voyager vont profiter de ces populations-là. Ils devraient s’en préoccuper, parce que ces populations vont nous protéger en tant que touristes, et vice-versa&nbsp;», ajoute-t-elle. </p>

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                <p class="quoteText">C’est du gros bénévolat, ce qu’on fait. On le fait parce qu’on trouve que l’accès au vaccin est injuste à travers le monde. On ne met rien absolument dans nos poches. L’argent qu’on amasse, c’est surtout pour alléger nos dépenses.</p>
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        <p class="quoteSource">France Duplessis, infirmière à la retraite</p>
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                    <p class="paragraph textModule textModule--type-paragraph ">L’équipe de Julie Picard rappelle que le Pérou compte parmi les pays les plus durement touchés par la COVID-19. Cet État de l’Amérique du Sud détient en effet «&nbsp;le triste record mondial du nombre de décès reliés par habitant&nbsp;». Comptant environ 33&nbsp;millions d’habitants, le Pérou a enregistré plus de 200&nbsp;000&nbsp;morts liées au virus à ce jour. </p>

                    <h3 class="textModule textModule--type-subhead ">Changer d’approche</h3>

                    <p class="paragraph textModule textModule--type-paragraph ">Le message des infirmières fait écho à ce que disaient plusieurs experts au début décembre, dans <em>La&nbsp;Presse</em>. En rappelant que la «&nbsp;dose de rappel&nbsp;» sera cruciale pour lutter contre le variant Omicron, les spécialistes avaient aussi plaidé pour une approche «&nbsp;réfléchie&nbsp;» et «&nbsp;équilibrée&nbsp;», qui prendrait en compte les inégalités. </p>

                    <p class="paragraph textModule textModule--type-paragraph ">«&nbsp;[Gagner] du temps, c’est bien, mais à un moment donné, il va falloir penser à ce qui se passe à l’extérieur de chez nous, et se rappeler qu’Omicron provient justement de pays peu vaccinés. Ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres de ce qui nous attend si on ne change pas d’approche&nbsp;», avait notamment soutenu le virologue et professeur au département des sciences biologiques de l’UQAM Benoit Barbeau. </p>

                    <p class="paragraph textModule textModule--type-paragraph ">Au Québec, le gouvernement a annoncé mardi qu’il élargissait l’administration d’une dose de rappel de vaccin contre la COVID-19 aux travailleurs de la santé, aux personnes souffrant de maladie chronique, aux femmes enceintes et aux habitants de secteurs isolés, comme les communautés autochtones et le Nunavik. Ces groupes peuvent dès maintenant prendre rendez-vous sur la plateforme Clic Santé si un délai de six mois depuis l’administration de la deuxième dose est respecté. Le gouvernement recommande aussi au groupe des 60 à 69&nbsp;ans de se prémunir d’une dose de rappel. Ils pourront prendre rendez-vous à partir de janvier. </p>

                <div class="capsuleModule ACT">
                <p class="paragraph textModule textModule--type-paragraph ">123&nbsp;: Le Pérou a enregistré plus de 100&nbsp;décès vendredi, une première depuis quatre mois.</p>

                <p class="infraNote textModule textModule--type-infraNote ">Source&nbsp;: ministère de la Santé du Pérou/Agence France-Presse</p>

                <p class="paragraph textModule textModule--type-paragraph ">6111&nbsp;: Taux de mortalité par million d’habitants en lien avec la pandémie, le plus élevé au monde </p>

                <p class="infraNote textModule textModule--type-infraNote ">Source&nbsp;: bilan de l’AFP basé sur des chiffres officiels</p>

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