EDF met fin aux coupures d’électricité pour impayés
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Stefan Cristian Cioata / Getty Images
ÉNERGIE – C’est la fin d’une pratique controversée. Ce vendredi 12 novembre, Le Parisien rapporte qu’EDF a décidé de mettre un terme aux coupures d’électricité pour cause d’impayés, une règle qui s’appliquait jusqu’alors à quelque 200.000 à 300.000 foyers chaque année.
Auparavant, la mesure n’était suspendue que durant la trêve hivernale, soit du 1er novembre au 31 mars, lorsque les températures sont trop basses. “Il sera désormais systématiquement appliqué une limitation de puissance minimale garantie à 1 kilovoltampère (kVA, soit l’équivalent de 1000 watts) tout au long de l’année” plutôt qu’une coupure, explique au Parisien Marc Benayoun, directeur du pôle Clients, services et territoires d’EDF, une information confirmée à l’AFP.
Une puissance qui permet aux foyers de “conserver les usages essentiels: l’éclairage, la recharge des téléphones, un chauffe-eau, une machine à laver, Internet ou encore un petit réfrigérateur”, explique encore le cadre de l’entreprise. En revanche, concède-t-il lui-même, cela n’est pas suffisant pour faire fonctionner le chauffage dans un logement.
La précarité énergétique de plus en plus présente
Avec cette décision, EDF va donc au-delà de ce que requiert la législation en vigueur depuis 2008, qui autorise -hors de la période de trêve hivernale donc- à couper l’électricité ou le gaz (mais pas l’eau) durant sept mois de l’année si les factures ne sont pas réglées.
Et il y a une raison économique à cela, comme l’explique encore au Parisien Marc Benayoun: “Nous nous sommes rendu compte qu’on arrivait à des résultats pratiquement aussi bons, en termes de régularisation des situations et de remboursement des dettes, en utilisant d’autres moyens. Et notamment la limitation de puissance.”
Une mesure qui ne devrait toutefois pas améliorer la situation de millions de Français en situation de précarité. En 2021, selon le Médiateur de l’énergie, un Français sur cinq a en effet déclaré avoir souffert du froid dans son logement. Et près des deux tiers ont assuré avoir réduit le chauffage chez eux pour ne pas trop alourdir leur facture énergétique. Dans le code de l’énergie, l’électricité est pourtant reconnue comme un “bien de première nécessité”.
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