Enquête ouverte pour accusation de viol à l’Elysée, un militaire mis en cause

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La cour du palais de l’Elysée, à Paris, le vendredi 5 juillet 2019.La cour du palais de l’Elysée, à Paris, le vendredi 5 juillet 2019.

Après des accusations d’une militaire de l’Elysée contre un autre militaire, une information judiciaire pour « viol » a été ouverte, le 12 juillet, a appris l’Agence France-Presse (AFP) le jour même, de source judiciaire, confirmant partiellement une information de Libération. Ce dernier a été placé sous le statut intermédiaire de témoin assisté.

Selon cette source, « les investigations sont toujours en cours », et le militaire mis en cause « a été placé », à l’issue de son interrogatoire devant le juge d’instruction, « sous le statut de témoin assisté », un statut moins incriminant que celui de mis en examen.

Dans son article révélant l’affaire, Libération rapporte que les faits se seraient produits dans des locaux de l’état-major particulier de l’Elysée. L’affaire remonte au 1er juillet, en marge d’un pot de départ de trois collaborateurs, et bien après que le chef de l’Etat, Emmanuel Macron, qui avait prononcé un discours en début de soirée, fut parti.

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L’Elysée ne commente pas

« Une jeune militaire, qui assistait auparavant au pot de départ, dit s’être vu imposer des violences sexuelles par un homme, lui aussi militaire » et « sous-officier ». « Les deux militaires sont affectés à l’état-major particulier, travaillent ensemble au quotidien et se connaissent », selon le quotidien. La militaire aurait déposé « dans les heures qui ont suivi » une main courante au commissariat du 8arrondissement, ajoute Libération.

L’Elysée a fait savoir ne « jamais » commenter « les affaires judiciaires en cours », tout en précisant que « dès que les faits ont été portés à la connaissance des autorités, des mesures ont immédiatement été prises : écoute, soutien et accompagnement de la victime, affectation immédiate, loin de l’Elysée, de la personne incriminée ». Le ministère des armées n’a pas souhaité commenter dans l’immédiat.

Le Monde avec AFP

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