Face au constructeur automobile Tesla, l’offensive s’organise

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La Hyundai Ioniq 5, à Séoul, en mars 2021.La Hyundai Ioniq 5, à Séoul, en mars 2021.

Et si Tesla avait mangé son pain blanc ? La firme américaine, dont la capitalisation boursière vient de franchir la barre des 1 000 milliards de dollars (873 milliards d’euros) et qui améliore chaque mois ses records de vente (en septembre, le Model 3 est devenu la voiture la plus vendue en Europe), semble en état de grâce. Pourtant, elle n’est plus seule au monde. Les mois qui viennent vont sonner la fin de l’hégémonie exercée par le groupe d’Elon Musk sur le marché des véhicules électriques premium. La concurrence, principalement allemande et sud-coréenne, s’apprête à lancer une multitude de nouveautés. Autant de modèles estampillés « anti-Tesla ».

Après avoir considéré le constructeur américain comme une exception, les grandes marques haut de gamme d’outre-Rhin ont fini par comprendre que sa réussite était un révélateur de l’émergence d’un nouvel ordre automobile. Jusqu’alors limitée à quelques modèles (Audi e-Tron, Porsche Taycan), la riposte venue d’Allemagne s’est organisée. Mercedes vient de lancer l’EQS – plus de 700 kilomètres d’autonomie et tout le décorum technologique de rigueur –, présentée comme son nouveau navire amiral. Audi, qui ne produira plus que des véhicules électriques à compter de 2026, bénéficie de la plate-forme développée par sa maison mère, Volkswagen, beaucoup plus exposée au manque de puces électroniques que Tesla, et qui n’est plus tout à fait sûre d’atteindre son objectif de dépasser son grand rival en 2025. La firme aux anneaux vient de commercialiser le Q4 e-Tron et renouvellera sa grande berline électrique en 2022.

Barbancourt

le rhum des connaisseurs



Le programme BMW est, lui aussi, chargé, avec l’arrivée, en cette fin d’année, de l’iX, un volumineux SUV de près de 5 mètres de long, que l’on devine davantage taillé pour les Etats-Unis que pour l’Europe, mais aussi de l’i4, visant ouvertement le Model 3, qui a fait décoller les ventes de la marque américaine. Pour sa part, Porsche présentera sous peu une troisième version du Taycan et convertira le Macan au tout-électrique en 2023.

« Une Audi n’est pas un logiciel monté sur roues »

L’avènement du moteur électrique a été un véritable coup dur pour les constructeurs allemands. En quelques années, ce changement de paradigme les a privés du magistère que leurs puissants moteurs thermiques et leurs marques ancrées dans l’histoire exerçaient sur l’aristocratie de la voiture. Leur culture automobile peine à assumer ce virage négocié en accéléré. En témoigne la volonté de conserver certains marqueurs, comme une silhouette classique, une large calandre, pourtant devenue sans objet, ou la manie de proposer un bruitage rappelant la sonorité d’un moteur à l’ancienne.

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