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Foisonnant, magnétique… notre coup de cœur pour le second album solo de Damon Albarn

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Inspiré par les paysages islandais, le leader de Blur et Gorillaz se fait plus contemplatif que jamais et creuse le même sillon introspectif et sophistiqué. Un disque d’une beauté renversante.

“Mon nouvel album puise ses racines, son ADN même en Islande… Je passe ma vie à regarder la baie et la paix depuis la grande fenêtre de ma maison, le disque ne pouvait être que contemplatif”, déclare Damon Albarn dans l’entretien passionnant qu’il a accordé aux Inrockuptibles depuis son antre londonien, courbant l’échine autant que se laissant aller à confesse. Trente ans exactement après le premier album (baggy) de Blur, Leisure, qui aurait parié quelques livres sterling sur la trajectoire artistique et l’épaisseur discographique de son leader alors anglo-centré ?

Généreux et prolifique, surprenant et syncrétique, fascinant et affable, Damon Albarn incarne à lui seul trois décennies de musique – il suffit d’ailleurs de jeter un œil sur sa constellation de collaborations planétaires depuis le fondamental Mali Music en 2002. Pour paraphraser la plus belle chanson de Blur, ce sont les mélodies out of time qui guident son auteur et compositeur depuis son virage stylistique des années 2000.

Des compositions oniriques et magnétiques

Titre inspiré par un poème de l’Anglais John Clare (“Love and Memory”, 1829), The Nearer the Fountain, More Pure the Stream Flows demande un temps d’écoute, à l’image de son intitulé à rallonge, à mesure que chacune des onze plages s’écoule, se développe, se déploie et ondoie même.

Si la voix est toujours immédiatement reconnaissable (Damon Albarn chantant mieux que jamais dans une variété prodigieuse de tonalités), le décorum instrumental réserve des surprises en cascade, des détours à foison, des circonvolutions à l’envi. Du pouvoir d’attraction des paysages islandais jusqu’à celui d’un cormoran (The Cormorant, son morceau fétiche), Damon Albarn a tiré des compositions à la fois oniriques et magnétiques, flottantes et universelles.

S’entourant de musiciens islandais ou de fidèles comparses (comme Simon Tong, l’ex-guitariste de The Verve, qui l’a accompagné dans The Good, the Bad & the Queen), le chanteur paraît merveilleusement suivre la note d’intention contenue dans Darkness to Light, titre programmatique au mitan des deux faces du disque.

“Au départ, l’album devait donc être moins orienté chansons, plus symphonique, plus abstrait, entièrement enregistré en Islande, révèle-t-il dans l’interview. Mais finalement, j’ai dû rentrer en Angleterre et me réfugier dans ma maison du Devon. J’ai dû adapter l’album aux circonstances. J’ai embarqué mes vieux complices Simon Tong et Michael Smith, et nous avons enregistré avec les moyens du bord. Par exemple, faute de batteur, j’ai ressorti une vieille boîte à rythmes.”

Car The Nearer the Fountain, More Pure the Stream Flows est aussi marqué du sceau d’une absence définitive, le génial batteur Tony Allen (devenu l’un de ses plus fidèles compagnons depuis que le quinquagénaire londonien l’avait enrôlé dans le supergroupe The Good, the Bad & the Queen en 2007), décédé du Covid-19 au printemps 2020. En conclusion de cet album miraculeux, Damon Albarn reprend les mots de John Clare dans les paroles de Particles, ultime ballade qui coule littéralement de source.

The Nearer the Fountain, More Pure the Stream Flows (Transgressive Records/PIAS). Sortie le 12 novembre.

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