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Publié le : 12/11/2021 – 07:03
À partir du 15 novembre 2021, les prix à la pompe vont être bloqués pendant trois mois en Hongrie. Le taux annuel d’inflation est en effet pire que prévu : en octobre, il a dépassé les 6%. Derrière cette mesure protectionniste, le gouvernement a aussi une arrière-pensée électoraliste.
Avec notre correspondante à Budapest, Florence de la Bruyère
Ces dernières semaines, les prix de l’essence et du diesel ont dépassé la barre symbolique des 500 forints, soit 1,37 euro le litre. Dès lundi, les automobilistes paieront le carburant moins cher. Il coûtera au maximum 1,30 euro. De quoi calmer la grogne du consommateur, de plus en plus irrité par l’inflation galopante : plus de 6% par an, son plus haut niveau depuis 2012.
Valse des étiquettes
Sur les marchés, c’est la valse des étiquettes ; le prix des fruits et des légumes ne cesse d’augmenter. À l’instar d’autres pays, la Hongrie fait face à la hausse des cours du pétrole qui entraîne une flambée des prix du fioul : + 47% en un an ! Comme le fioul est le principal poste de dépense des agriculteurs, la hausse se répercute sur la production alimentaire.
Cadeau bienvenu
Depuis des mois, l’opposition reproche au Premier ministre Viktor Orban de ne rien faire pour juguler l’inflation. En bloquant les prix de l’essence, le gouvernement fait d’une pierre deux coups. Il désamorce les critiques de l’opposition, et il remet de l’argent dans le portefeuille du consommateur. Un cadeau bienvenu à quelques mois des élections législatives.
►À écouter aussi : Hongrie: l’arrivée d’un campus chinois à Budapest fait bondir l’opposition
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