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Kontakthof par le Tanztheater Wuppertal à Luxembourg

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Luxembourg. Grand Théâtre. 5-XII-2021. Kontakthof, une pièce de Pina Bausch. Mise en scène et chorégraphie : Pina Bausch. Décor et costumes : Rolf Borzik. Avec les danseurs du Tanztheater Wuppertal

Une pièce ancienne de Pina Bausch (1978), ancrée dans son époque, mais toujours aussi émouvante.


Qui aurait cru, parmi les spectateurs du théâtre municipal de Wuppertal au début des années 1970, qu’on jouerait encore dans le monde entier les pièces de leur nouvelle directrice de la danse, près d’un demi-siècle plus tard ? Le Tanztheater Wuppertal d’aujourd’hui se penche volontiers aujourd’hui sur les premières années de création de Pina Bausch, que la succession des nouvelles créations faisait un peu oublier de son vivant. Kontakthof, créé en 1978, fait un peu exception, la pièce n’ayant jamais vraiment disparu du répertoire de la compagnie, comme en témoignent, entre autres, une version « pour messieurs et dames de plus 65 ans », et une autre pour adolescents.

Pour la longue tournée 2020-2021, c’est bien la troupe titulaire de Wuppertal qui reprend la pièce : seule une minorité de danseurs a connu Pina Bausch, ce qui devait bien finir par arriver, et ce qu’on ne peut que constater au cours de la soirée. Mais que voyons-nous, exactement ? Sont-ce les danseurs d’aujourd’hui qui n’ont pas la forte personnalité de leurs prédécesseurs ? N’est-ce pas plutôt nous, qui connaissions les danseurs cocréateurs de la troupe de Pina, qui sommes privés du support de projection affective, de la vibration de nos souvenirs ? C’est sans doute un peu des deux, la relation créatrice avec Pina Bausch étant difficilement remplaçable, mais Emma Barrowman, qui joue le rôle le plus exposé de la pièce, a un vrai rayonnement qui laisse espérer un renouvellement sans faiblesse.


Mais quoi qu’il en soit, même le vétéran le plus glorieux du Tanztheater d’autrefois aurait bien tort de se priver de Kontakthof version 2021. Certes, la pièce fait son âge, et un spectateur pressé pourrait être tenté de la ranger au rayon des antiquités : si la pièce a bien des aspects féministes, elle n’a pas en la matière l’urgence politique que la danse d’aujourd’hui reflète souvent. Le thème, le problème même, c’est le couple, ce sont les relations entre le masculin et le féminin, rencontre désirée et vouée à l’échec. La pièce n’a pas pour le spectateur d’aujourd’hui cet aspect confortable, familier, presque réconfortant, que des pièces plus tardives, ramenées par la troupe de ses résidences successives : il y a déjà beaucoup d’humour, mais cet humour fait plus mal que ses versions ultérieures, plus indulgentes, sinon plus désabusées.

Beaucoup dans cette pièce rappelle de façon irrépressible l’atmosphère et peut-être encore plus les personnages des spectacles de Christoph Marthaler, sans parler du décor, cette triste salle des fêtes trop grande pour eux imaginée par Rolf Borzik. Le titre le dit déjà : Kontakthof, « cour de(s) contact(s) », le mot inventé choisi comme titre souligne ce dont il s’agit, l’échec du contact humain, la solitude, que ce soit celle du pauvre diable laissé à l’abandon ou celle de chaque membre d’un collectif où les désirs de chacun comptent moins que l’obligatoire fusion dans une identité commune. Ce n’est pas que le contact est impossible : une scène présente une sorte de concours pour couples, chacun présentant les petites tortures physiques qu’il fait subir à l’autre, sous vos applaudissements. Rien n’est bien grave, mais rares sont les moments où on peut croire la rencontre possible, où une véritable intimité se dessine entre les personnages. Alternant scènes de foule et scènes intimes, Pina Bausch savait déjà en 1978 offrir en même temps du grand spectacle et de la poésie, mélanger sourire et malaise, parler de rien et dire tout. Le Tanztheater qui nous permet de revoir cette longue et forte soirée est une institution culturelle fondamentale, et nous aurons encore longtemps besoin des pièces de Pina Bausch.

Crédits photographiques : © Reiner Pfisterer

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