La perpétuité requise contre le « seul auteur » du meurtre « sauvage » de Mireille Knoll

0

[ad_1]

Des fleurs et des pancartes étalées devant l’appartement de Mireille Knoll, à Paris, le 28 mars 2018.Des fleurs et des pancartes étalées devant l’appartement de Mireille Knoll, à Paris, le 28 mars 2018.

L’affaire avait remis sur le devant de la scène l’antisémitisme latent en France, un an après le meurtre de Sarah Halimi, une sexagénaire juive jetée de son balcon. Dans le cadre du procès des protagonistes du meurtre de Mireille Knoll, une octogénaire tuée de onze coups de couteau à Paris en mars 2018, le parquet a demandé, mardi 9 novembre, la réclusion criminelle à perpétuité à l’endroit de Yacine Mihoub et dix-huit ans de réclusion pour Alex Carrimbacus.

Yacine Mihoub, 32 ans, est « le seul auteur », « le responsable unique du meurtre particulièrement sauvage de Mme Knoll », a déclaré l’avocat général, Jean-Christophe Muller, devant la cour d’assises de Paris. Il a agi ainsi « parce qu’elle était en état de vulnérabilité », et ce, dans « un contexte d’antisémitisme ». Le ministère public a assorti sa réquisition à la réclusion à perpétuité d’une période de sûreté de dix-huit ans à l’endroit de M. Mihoub, déjà condamné à six reprises, notamment pour agression sexuelle.

M. Carrimbacus, 25 ans, n’est « ni complice, ni coauteur du meurtre » mais par « contamination », son caractère antisémite « lui est également imputable », a ajouté l’avocat général. Il a réclamé une peine de dix-huit ans de réclusion criminelle pour vol aggravé, avec une période de sûreté de neuf ans.

Barbancourt

le rhum des connaisseurs



Par ailleurs, trois ans d’emprisonnement ont été demandés à l’endroit de la mère de Yacine Mihoub, Zoulikha Khellaf, 61 ans. Elle est accusée d’avoir détruit des objets en lien avec la scène du crime et nettoyé le couteau utilisé pour tuer Mireille Knoll.

Discussion sur « les juifs et l’argent »

Le 23 mars 2018, les pompiers appelés pour un feu dans un HLM de l’Est parisien découvraient sur son lit médicalisé le corps de Mireille Knoll, lardé de onze coups de couteau et en partie calciné. Pendant l’enquête et tout au long du procès, les deux accusés ont livré des versions qui s’affrontent, s’incriminant l’un l’autre du meurtre, et ont rejeté toute accusation d’antisémitisme. Pourtant, lors de sa garde à vue, Alex Carrimbacus avait évoqué une discussion sur « les juifs et l’argent » qui aurait provoqué une réaction de Mme Knoll. Selon Mihoub, rien de tout cela n’est vrai.

Si, au bout de deux semaines et demie, l’audience n’a pas permis d’établir une vérité probante, elle a, en tout cas, mis au jour « la propension respective au mensonge des deux accusés », comme le souligne l’accusation dans son ordonnance. Dans ce dédale, le jury aura à rendre un jugement qui dira la vérité judiciaire. Une vérité qui pourrait laisser les enfants de Mireille Knoll dans une forme de désarroi. « On veut savoir qui a fait quoi, avait lancé Daniel Knoll. Si, à l’issue de ce procès, nous ne savons toujours pas la vérité, on partira un jour et il nous manquera quelque chose. » Verdict, mercredi 10 novembre.

Le Monde avec AFP

[ad_2]

Source link

This website uses cookies to improve your experience. We'll assume you're ok with this, but you can opt-out if you wish. Accept Read More