Les 5 albums du vendredi 10 décembre à écouter absolument !

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Les 5 albums du vendredi 10 décembre à écouter absolument !

Entre l’album d’Angèle balancé en surprise pour son anniversaire, le live de King Krule enregistré à l’Olympia, une flopée de reprises des titres préférés du tandem des Billy, le come-back (toujours) incroyable du grand Neil Young et un hommage à Beverly Glenn-Copeland, vous n’aurez que l’embarras du choix pour égayer votre week-end. Voici la sélection des meilleurs disques de la semaine proposée par Les Inrockuptibles.

Angèle, Nonante-Cinq (Romance Musique/Universal)

Là où plus tôt dans l’année Clara Luciani choisissait d’ourdir un album volontairement joyeux, Angèle cisèle un disque de doutes, de questions, de déconstructions intimes et sociales. Sa réussite est dans ses doutes, ses errements, ses façons de chanter au bord de la déraison triste et aux bords des rythmiques plutôt directes, explicites (et peu aventureuses) de la production. Tout est évidemment là, dans le chant et la façon de le poser : Angèle chante comme une fille de son époque, qu’elle habite en plein.

Par Joseph Ghosn

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Bill Callahan et Bonnie “Prince” Billy, Blind Date Party (Drag City/Modulor)

Au printemps 2020, les deux Billy définissent une liste de reprises souhaitées et décident de mettre à contribution de nombreuses signatures du label Drag City, dont le tandem dépend. Chacune d’entre elles est alors chargée de livrer une version instrumentale des morceaux choisis, pour permettre ensuite aux deux grandes figures de la scène folk US d’y poser leurs voix et d’y apporter leur touche finale.

Par Valentin Gény

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Beverly Glenn-Copeland, Keyboard Fantasies Reimagined (Transgressive Records/PIAS)

Bon Iver, Arca ou encore Blood Orange revisitent librement Keyboard Fantasies, merveilleux album paru en 1986. Trente-cinq ans après sa (très discrète) sortie, cette réédition aura été l’une des bénédictions musicales de 2021. Ciselé avec une délicatesse insigne par Beverly Glenn-Copeland, musicien noir américain transgenre dont la discographie – mince mais particulièrement substantielle – exerce une attraction croissante depuis quelques années, ce miroitant bijou électronique a ainsi pu irradier un nouveau public.

Par Jérôme Provençal

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King Krule, You Heat Me Up, You Cool Me Down (Live) (XL Recordings/Wagram)

Archy Marshall sort son premier album live, enregistré à l’Olympia juste avant la pandémie. You Heat Me Up, You Cool Me Down est surtout l’occasion de se replonger dans la discographie passionnante du jeune Anglais dont on sait combien il a marqué sa génération. Échappant à toutes les cases, King Krule a fini en quelques années par rallier à sa cause les adeptes du rock aussi bien que du jazz ou du hip-hop. 

Par Xavier Ridel

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Neil Young & Crazy Horse, Barn (Reprise/Warner)

Place à l’amusement pour les vieux grigous, avec une enfilade blues et rock aux embardées honky-tonk, qui oscille entre l’intemporel et le buriné. On comprendra vite que la fragilité susmentionnée n’était que de façade – Barn est une ode à ce qui ne craint rien, une anti-apocalypse aux airs d’agapes. Des retrouvailles champêtres et inespérées entre vieux chevaux de retour pour des ballades mêlant fragilité vocale et embardées sauvages. Forever Young.

Par Rémi Boiteux

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