L’Organisation nationale syndicale des sages-femmes (ONSSF), l’une des deux principales organisations syndicales de la profession, soutenue par la CGT et la CFTC, appelle les sages-femmes à « une semaine noire » à partir du vendredi 24 décembre et jusqu’au 31 décembre pour notamment réclamer « des effectifs médicaux suffisants » et « une revalorisation vraiment incitative ».
<p class="article__paragraph "><em>« Les sages-femmes ont les boules ! »</em>, explique l’ONSSF dans un communiqué rappelant ses principales revendications : <em>« des effectifs médicaux suffisants »</em>, <em>« la modification du statut des sages-femmes hospitalièr.e.s »</em>, <em>« une réflexion collégiale sur les différents modes d’exercice de la profession de sage-femme »</em> et <em>« une revalorisation vraiment incitative »</em>.</p> <h2 class="article__sub-title">Réponses gouvernementales « insuffisantes »</h2> <p class="article__paragraph ">La CGT a déposé un préavis de grève pour couvrir le mouvement et réclame notamment <em>« de mettre </em>[la] <em>rémunération </em>[des sages-femmes] <em>au niveau de leur formation et de leurs responsabilités »</em>, ainsi que <em>« des effectifs sous statut pérenne nécessaires à des prises en charge de qualité et en toute sécurité des femmes »</em>. Parmi les revendications de la CFTC, qui a fait de même, se trouvent <em>« la fin de la précarité des contrats »</em> ou <em>« le même statut que les autres professions à responsabilités médicales » </em>à l’hôpital.</p> <p class="article__paragraph ">Les trois organisations majoritaires dans la fonction publique hospitalière – CFDT, FO et UNSA – ont signé <a href="https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/11/23/sages-femmes-un-accord-signe-entre-les-syndicats-et-le-gouvernement-pour-de-nouvelles-hausses-de-salaires_6103244_3224.html">un protocole d’accord avec le gouvernement en novembre</a>, prévoyant notamment des hausses de salaires début 2022 et une sixième année de formation pour les futures étudiantes en maïeutique.</p> <p class="article__paragraph ">Mais pour l’ONSSF, ces réponses gouvernementales <em>« sont insuffisantes »</em>. L’Union nationale et syndicale des sages-femmes, autre organisation syndicale de la profession, a pour sa part décidé de <em>« suspendre »</em> son mouvement le temps des négociations, même si <em>« tout n’est pas réglé, loin de là »</em>.</p> <section class="author"> <p class="author__detail"> <span class="author__name">Le Monde avec AFP</span> </p> </section> <section class="article__reactions"> </section>
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