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Après 26 saisons de carrière, le pilote italien a pris le départ de son ultime grand prix en MotoGP. Il a pris une jolie 10e place du GP de Valence avant d’être célébré par le reste du paddock.
Cette fois, c’est bien la fin d’une ère. Après avoir annoncé sa retraite début août, disputé son dernier grand prix en Italie, Valentino Rossi a franchi la ligne pour la dernière fois, après 26 saisons d’une carrière débutée en 1996. Le Grand Prix de Valence, ultime manche de la saison de MotoGP, était donc sa dernière apparition au guidon d’une moto. A l’arrivée de son 432e grand prix (372 en catégorie reine), l’Italien n’a pu contenir ses larmes à l’heure de quitter une discipline qu’il aura incarnée pendant plus de deux décennies. Et cette arrivée dans les points (10e) lui permet de finir sur une bonne note après une année très compliquée au sein du team Yamaha SRT.
Mais cette année a vite été évacuée au moment où le «Doctor» a été porté en triomphe par son équipe à l’issue de la course dans un circuit Ricardo Tomo plein à craquer et à l’unisson au moment d’entonner des «Grazie Vale», le hashtag de rigueur sur les réseaux sociaux depuis le début du week-end. Car cette 18e et dernière manche du championnat rendait surtout hommage à la légende italienne, dont les neuf motos qui ont glané ses neuf titres de champion du monde (1997 en 125cc, 1999 en 250cc, 2001 en 500cc, 2002 à 2005 puis 2008 et 2009 en MotoGP) étaient rassemblées dans le paddock.
Sous l’œil complice du Brésilien Ronaldo, venu agiter le drapeau à damier, «Vale» a pu mesurer une dernière fois sa popularité aussi bien au sein du paddock que dans les tribunes, où les drapeaux «VR46» étaient légion. Une marque aussi bien une signature qui ne disparaît pas puisque Rossi débutera sa carrière de manager en MotoGP avec son team VR46, où il alignera son demi-frère Luca Marini et un autre Italien, Marco Bezzecchi.
Célébré tout le week-end en Espagne, une grande fresque adossée à la ligne de départ avait notamment été dévoilée pour l’occasion, Rossi n’a jamais pu lutter pour une 116e victoire en carrière (89 dans la catégorie reine), pas plus que pour un 200e podium (199 en MotoGP). Mais l’essentiel était ailleurs pour le pilote de 42 ans, une dernière fois au centre de l’attention, en témoigne l’attente unanime des autres pilotes pour le saluer pour son ultime tour d’honneur. Où les sourires étaient de rigueur, du vainqueur Francesco Bagnaia (Ducati) à son successeur annoncé Fabio Quartararo (5e, Yamaha), tout frais champion du monde. S’il a pu constater que sa popularité était intacte, Rossi sait que l’avenir de la moto est entre de bonnes mains.
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