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Nos 100 films préférés des années 1980 – de 50 à 26

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Pour animer vos vacances de Noël, un petit top 100 de nos films des années 1980, découpé en tranches jusqu’à vendredi. Aujourd’hui, de 50 à 26, avec des anges cold wave sur Berlin, un gros ours aux moustaches de chat, un estomac magnétoscope, une course sur “Modern Love” de Bowie et un amour impossible à Biarritz.

Le top 100 a été réalisé à partir des classements individuels de Philippe Azoury, Ludovic Béot, Patrice Blouin, Alexandre Büyükodabas, Bruno Deruisseau, Marilou Duponchel, Hélène Frappat, Jacky Goldberg, Murielle Joudet, Thierry Jousse, Olivier Joyard, Jean-Marc Lalanne, Gerard Lefort, Jean-Baptiste Morain, Léo Moser, Camille Nevers, Théo Ribeton.

Les notules sont rédigées par Paul Courbin, Bruno Deruisseau, Marilou Duponchel, Jean-Marc Lalanne, Jean-Baptiste Morain, Léo Moser, Théo Ribeton.

50. Mon voisin Totoro de Hayao Miyazaki (Japon, 1988)

https://www.youtube.com/watch?v=uPcIlpIjg3A

Créature mi-chat mi-ours, Totoro a fait entrer Ghibli dans l’ère du capitalisme pop culturel : produits dérivés (les peluches ont sauvé la boîte de ses dettes), identité de marque (il donne son logo au studio dès 1988), et soft power mondialisé, incarné par des citations innombrables et même un petit rôle dans Toy Story3. Comme toujours derrière ces histoires de gros sous, on oublie le film, poignant récit de deuil raconté depuis un authentique point de vue d’enfant – rêveur, distrait, peureux, drôle, farouche et visionnaire comme seul un enfant sait l’être. T.R.

49. Identification d’une femme de Michelangelo Antonioni (Italie, 1982). Avec Tomás Milián, Daniela Silverio, Christine Boisson

Le dernier grand film du maître italien avant l’accident vasculaire cérébral qui le rendra aphasique (mais ne l’empêchera pas de tourner encore de bien jolies choses…). Une méditation amère sur l’amour, l’érotisme, la veulerie de l’homme, le brouillard qui trouble les sentiments, les forces réactionnaires qui sous-tendaient la société italienne. J.-B.M.

48. À bout de course de Sidney Lumet (États-Unis, 1988). Avec River Phoenix, Judd Hirsch

La comète River Phoenix n’aura peut-être jamais autant brillé que dans ce film de Sidney Lumet. L’acteur tragiquement mort en 1993 y campe l’aîné d’une famille traquée par le FBI pour avoir fait sauter une usine fabriquant du napalm pendant la guerre du Vietnam. Si le récit du film est politique, c’est plutôt sa façon d’explorer le fonctionnement de cette famille pourchassée et l’incandescence du jeu Phoenix (il joue ici un rôle assez proche de sa propre vie) qui le rend bouleversant. B.D.

47. Palombella rossa de Nanni Moretti (Italie, 1989). Avec Nanni Moretti, Silvio Orlando, Mariella Valentini

Presque entièrement tourné dans une piscine de water-polo, Palombella rossa (terme sportif italien qui désigne un lob sur le gardien de but) permet à Nanni Moretti, pour la dernière fois dans le rôle de son double polymorphe Michele Apicella, de faire le point sur son rapport au communisme, à la langue, à la représentation. Extrêmement original. J.-B.M.

46. La Loi du désir de Pedro Almodóvar (Espagne, 1987). Avec Eusebio Poncela, Antonio Banderas, Carmen Maura

Le sixième film de Pedro Almodóvar est probablement son premier chef-d’œuvre. L’appétit narratif du cinéaste madrilène se déploie sur un ensemble d’itinéraires enchâssés, avec pour pilier la passion létale d’un jeune homme vénéneux pour un cinéaste reconnu. Fiévreux et moite. J.-M.L.

45. Un Temps pour vivre, un temps pour mourir de Hou Hsiao-hsien (Taïwan, 1985) avec T’ien Feng

Un petit garçon taïwanais des années 1950 grandit et le monde glisse sur lui. Ses parents meurent, sa grand-mère perd la tête, Taïwan se défait de la Chine continentale, un fruit glisse sur le sol, la pluie s’égoutte sur la vitre… Les grands traumatismes et les sensations les plus infimes du quotidien coexistent sans qu’aucune hiérarchie dramatique ne vienne les ordonner. Seule une logique de la sensation opère un tri dans le grand ressac de la mémoire. Il faudra attendre près de 15 ans et le triomphe public des Fleurs de Shanghai pour que la France découvre ce chef-d’œuvre – pourtant déjà le sixième long-métrage du grand HHH. J.-M.L.

44. Les Ailes du désir de Wim Wenders (Allemagne, 1987). Avec Bruno Ganz, Solveig Dommartin, Otto Sander, Peter Falk

Peut-être le plus beau film de Wenders avec Paris, Texas. Un ange berlinois tombe amoureux d’une jolie funambule, mais il doit perdre ses pouvoirs et devenir un homme s’il veut pouvoir vivre cet amour. Une splendide méditation sur la transformation du monde et des sentiments tournée à la veille de la chute du mur de Berlin. J.-B.M.

43. Francisca de Manoel de Oliveira (Portugal, 1981). Avec Teresa Menezes, Diogo Dória

Dans Francisca, adaptation d’un roman se déroulant au XIXe siècle et mettant en scène des dandys, Manoel de Oliveira met le cinéma à l’épreuve de la littérature et vice versa. Il questionne l’idée de représentation et pousse le processus filmique dans ses derniers retranchements. Il rejoint Dreyer, Buñuel, Bresson et les Straub dans leur fausse sobriété formelle. J.-B.M.

42. Videodrome de David Cronenberg (États-Unis, 1983). Avec James Woods, Deborah Harry, Sonja Smits

Un programme clandestin qui diffuse des snuffs (scènes de torture et de meurtres réels), un téléviseur qui avale un visage, un abdomen transformé en magnétoscope, un revolver qui se se soude à la main du héros, des visions tétanisantes de corps qui explosent en lambeaux. Sommet parmi les sommets de la filmographie himalayenne de Cronenberg, Videodrome est peut-être le film qui condense le plus précisément les obsessions, autant formelles que thématiques, de son auteur, maître inégalé de la body horror, avec sa caméra comme un scalpel, qui n’aura eu de cesse de trifouiller la chair pour ausculter l’humanité malade et difforme qu’elle recèle. Un chef-d’œuvre d’horreur viscérale. L.M.

41. Coup de cœur de Francis Ford Coppola (États-Unis, 1982). Avec Frederic Forrest, Teri Garr

D’abord, c’est le film qui fait couler financièrement Coppola, qui venait pourtant de triompher à Cannes avec Apocalypse Now. Tourné entièrement en studio et avec des méthodes télévisuelles, Coppola, qui est son propre producteur, multiplie par 12 son budget initial. Le film, superbe, était en avance sur son temps. J.-B.M.

40. Loulou de Maurice Pialat (France, 1980). Avec Gérard Depardieu, Isabelle huppert, Guy Marchand  

Pialat a 55 ans, du succès et une solide réputation de tyran poussant ses comédien·nes à de douloureux extrêmes en même temps qu’au sommet de leur art. Il va la mettre à l’épreuve de deux montagnes : Isabelle Huppert, qui lui résiste à sa manière de louve, et Gérard Depardieu, qui lui résiste en devenant son complice, puis bientôt son ami intime et même un alter ego (Le Garçu). Pialat, jusqu’ici plutôt du côté de la mort et de l’absence, filme pour la première fois l’amour vécu et passe du côté de la chair, trois ans avant À nos amours. T.R.

39. Le Lieu du crime d’André Téchiné (France, 1986). Avec Catherine Deneuve et Danielle Darrieux

En plus de proposer un face-à-face légendaire entre deux des plus grandes comédiennes du cinéma français (Darrieux et Deneuve, qui se retrouvent ici pour la troisième fois après L’Homme à femmes et Les Demoiselles de Rochefort et avant Huit femmes), Le Lieu du crime représente aussi une forme de synthèse entre la recherche formelle des premiers films de Téchiné et la puissance émotionnelle de ses grands drames sentimentaux. Se déroulant dans un petit village du Sud-Ouest, le film suit d’abord l’enfance de Thomas, un ado asocial vivant seul avec sa mère et ses grands-parents, jusqu’au jour où il croise la route d’un homme traqué. Face à la menace qui le cerne, face à l’autorité religieuse du collège qui l’oppresse, face à ses parents qui se déchirent, Thomas ment tout le temps. C’est à la fois sa folie et sa puissance. L’enfant mythomane est le meilleur agent de fiction et la cartographie de ses fantasmes permet à Téchiné de livrer un fascinant autoportrait en apprenti cinéaste. J-M.L & B.D.

38. After Hours de Martin Scorsese (États-Unis, 1986). Avec Griffin Dunne, Rosanna Arquette

Malgré l’échec de La Valse des pantins, Scorsese enchaîne sur une nouvelle comédie grinçante, moins malaisante toutefois que la précédente et portée par une succession frénétique de péripéties qui entraîne le personnage principal dans une spirale de cauchemar éveillé. Brillant, drôle, excitant comme une virée nocturne à New York en 1986, le film vaut à son auteur un prix de la mise en scène à Cannes (dix ans après la Palme de Taxi Driver). J.-M.L.

37. Le Dernier Métro de François Truffaut (France, 1980). Avec Catherine Deneuve, Gérard Depardieu, Jean Poiret, Andréa Ferréol

https://www.youtube.com/watch?v=gpCgsDhe-Cw

Le film, qui triompha aux Césars en 1980 et fédéra plus de trois millions de spectateur·trices, n’est peut-être pas le plus grand de François Truffaut. Il n’empêche : on y retrouve cette menace de l’enfermement qui semble habiter les personnages masculins les plus marquants du cinéaste français. L’action se déroule quasiment en huis clos dans petit théâtre parisien privé sous l’Occupation. Deneuve et Depardieu, entouré·es d’une troupe de seconds rôles très renoiriens, y sont inoubliables. J.-B.M.

36. 36 fillette de Catherine Breillat (France, 1988). Avec Delphine Zentout, Étienne Chicot

https://www.youtube.com/watch?v=OcSWbxspJQk

D’habitude, Biarritz en été + jeune fille égalent amours adolescentes et peau dorée au soleil. Chez Breillat, la côte basque est brumeuse et la Lolita une énervée, en rébellion, contre les hommes. “Est-ce que vous êtes en guerre contre la terre entière ?”, lui demande Jean-Pierre Léaud. Coucher ou pas coucher ? Sa tête dit non, son corps dit oui. Breillat, qui adapte là son propre roman, redessine le coming of age movie sous ses couleurs les plus crues. Il s’achève sur une victoire : un sourire adressé face caméra. M.D.

35. Maine Océan de Jacques Rozier (France, 1986). Avec Bernard Ménez, Luis Regos, Yves Afonso

Le plus beau film de Rozier avec Adieu Philippine. L’histoire de deux contrôleurs de train qui se retrouvent emportés dans une errance délirante avec une danseuse de samba brésilienne, un marin de l’île d’Yeu, une avocate fofolle et un impresario mexicain. Drôle, triste, dérisoire : la vie des petites gens regardée avec tendresse. J.-B.M.

34. Tendres Passions de James L. Brooks (États-Unis, 1983). Avec Shirley MacLaine, Debra Winger, Jack Nicholson

Ce film magnifique est à la fois un mélo (on y pleure beaucoup) et une comédie (on y rit tout autant) et l’un des plus beaux de James L. Brooks, auteur très raffiné. Il y raconte les rapports passionnés entre une mère (Shirley MacLaine) et sa fille (Debra Winger). Le film le plus humaniste du monde, à regarder quand on n’a pas le moral. J.-B.M.

33. Mauvais Sang de Leos Carax (France, 1986). Avec Juliette Binoche, Denis Lavant, Michel Piccoli

Automne 1986. La génération née juste avant ou juste après mai 1968 se pâme devant les amours modernes (Modern Love chante Bowie dans le film) de la diaphane Anna et du garçon “Langue pendue” (Denis Lavant). Elle a le sentiment de tenir son Godard. Mais un Godard qui tourne le dos à la rue, au présent, pour construire un rêve chamarré et pop où chaque plan est un cierge déposé sur l’autel du cinéma. Deux ans après son premier long, Boy Meets Girl, la confirmation du talent exceptionnel de Carax (26 ans à l’époque). J.-M.L.

32. La Mouche de David Cronenberg (États-Unis, 1986). Avec Jeff Goldblum et Geena Davis

Film le plus connu de son auteur, La Mouche est cependant placée ici derrière Dead Zone et Faux-semblants, mais avant Vidéodrome. Adaptation du roman de George Langelaan, il raconte l’accident que vit son personnage principal, Seth, alors qu’il réalise des expériences scientifiques sur la téléportation. Kafkaïen, le film met en scène de façon très littérale l’obsession de Cronenberg pour la fusion et la folie. B.D.

31. Gremlins de Joe Dante (États-Unis, 1984). Avec Zach Galligan, Dick Miller 

“No phone home”, s’esclaffe un affreux Gremlin en arrachant les fils du téléphone qu’essaie d’utiliser un humain affolé en mal de SOS. Évidemment, la formule est un détournement joyeusement violent du “phone home” de E.T., le gentil alien dont les Gremlins représentent l’alternative punk et déchaînée. Mais derrière le caustique Joe Dante, c’est pourtant encore Spielberg, en producteur omnipotent, qui autorise cet anti E.T. furibard et permet à l’insatiabilité destructrice des Gremlins de tout ravager. J.-M.L.

30. Victor Victoria de Blake Edwards (États-Unis, 1982). Avec Julie Andrews, James Garner, Robert Preston

Au début des années 1930, à Paris, une chanteuse au chômage, aidée par un vieux comique homo, se crée un personnage : elle se fait passer pour un homme de la noblesse polonaise qui se travestit en femme pour chanter. Elle triomphe, séduisant à la fois les hommes et les femmes. Une somptueuse comédie musicale et sentimentale transgenre dans un Paris de carton-pâte tout à fait réjouissant. J.-B.M.

29. Hôtel des Amériques d’André Téchiné (France, 1981). Avec Catherine Deneuve, Patrick Dewaere

Catherine m’est apparue comme un sphinx à déchiffrer. Je n’ai plus cherché la maîtrise, le contrôle”, racontait André Téchiné en 2009 au sujet de Catherine Deneuve dans Hôtel des Amériques, premier film et début d’une longue collaboration avec l’icône dont le cinéaste rêvait depuis sa prime jeunesse. Son cinéma se trouve chamboulé par le mystère et la réserve de l’actrice qui déteignent sur ce film de passion destructrice glacée dans le froid de l’hiver biarrot. Un des deux Téchiné du classement ; un des quatres films classés de Deneuve – et le mieux placé. M.D.

28. Sans soleil de Chris Marker (France, 1983). Avec Florence Delay, Arielle Dombasle

Sans soleil de Chris Marker, cinéaste vagabond, navigue du Japon à l’Afrique, de San Francisco (sur les traces du vertige de Vertigo) à Paris, des affres de la mémoire à la fabrication des souvenirs. Un film kaléidoscope et spiralaire, comme le chignon de Kim Novak, guidé par la voix de Florence Delay qui retranscrit celle d’un certain Sandor Krasna, pseudonyme de Marker et double fictif. M.D.

27. E.T. de Steven Spielberg (États-Unis, 1982). Avec Henry Thomas, Drew Barrymore

Truffaut, acteur sur Rencontres du troisième type, avait dit à Spielberg en le voyant diriger un gosse : “Oubliez les soucoupes volantes, travaillez avec des enfants.” Cinq ans plus tard, il s’y applique, sans totalement oublier les soucoupes, mais en plaçant au centre de son œuvre une figure d’enfant qui sera souvent travaillée par les deux mêmes forces de fascination mêlée de terreur : une lumière venue d’ailleurs et un gentil monstre à aimer. Le film séminal du roi de l’usine à rêves. T.R.

26. Simone Barbès ou la Vertu de Marie-Claude Treilhou (France, 1980). Avec Ingrid Bourgoin et Martine Simonet

https://www.youtube.com/watch?v=kfMLog4YHDk

Troisième film de réalisatrice le mieux classé dans ce top, un peu au-dessous de ceux Varda et d’Akerman et avant ceux de Breillat, Duras, Bigelow, Mazuy, encore Akerman, Huillet (co-réalisatrice de Straub) et Seidelman. Ce film de Marie-Claude Treilhou est fascinant dans son utilisation du hors-champ comme métaphore d’un cinéma dominé par le regard masculin. Simone et Martine sont ouvreuses dans un cinéma porno. Sans jamais franchir le pas de la salle obscure, le film commence à se déployer au contraire en dehors, dans une forme de sororité de fortune et de couloirs, qui pirate et brouille la frontière entre corps dominé et affranchi. C’est que ces gardiennes du temple de la pornographie le désertent bientôt pour franchir les portes d’un autre lieu, un club lesbien interlope, avant de finalement s’insérer dans l’habitacle d’une auto. Le film passe ainsi d’un huis clos à un autre avec la légèreté et l’assurance d’un saut d’entrechat, opérant à chaque fois une subtile mais fondamentale reconfiguration de l’espace au profit de celles qui en sont maintenues à la marge. B.D.

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