Port du masque en milieux de soins | Les recommandations « conditionnées en partie » selon les ressources
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Le risque de manquer de masques de procédure a été considéré par les autorités de santé publique dans leurs recommandations sur les mesures de protection à adopter au début de la pandémie de COVID-19 en mars 2020, a expliqué jeudi matin le conseiller médical stratégique à la direction générale de la santé publique, le Dr Richard Massé.
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<time datetime="2021-11-11T12:47:31-05:00" itemprop="datePublished">
<span class="publicationsDate--type-publication">Publié le 11 novembre 2021 à 12h47</span>
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<time datetime="2021-11-11T12:55:10-05:00" itemprop="dateModified">
<span class="publicationsDate--type-update">Mis à jour à 12h55</span>
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<span class="name authorModule__name ">Ariane Lacoursière</span>
<span class="organization authorModule__organisation authorModule__organisation--size-small organization--size-small ">La Presse</span>
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<p class="paragraph textModule textModule--type-paragraph ">Ce dernier témoignait à l’enquête publique du coroner qui se penche sur le décès de plus de 5000 personnes en CHSLD lors de la première vague de la pandémie. </p>
<p class="paragraph textModule textModule--type-paragraph ">L’avocat Patrick Martin-Ménard, qui représente les familles de certains défunts, a demandé au D<sup>r </sup>Massé si, puisque des doutes existaient en début de pandémie sur le mode de transmission de la maladie, le principe de précaution n’aurait pas dû être appliqué et le masque de procédure porté partout dans le réseau de la santé. </p>
<p class="paragraph textModule textModule--type-paragraph ">Le D<sup>r </sup>Massé a répondu que « le principe de précaution, on ne l’utilise pas comme étant blanc ou noir ». « A-t-on la capacité de pouvoir le faire auprès de tout le monde ? Est-ce qu’on a les masques pour le faire auprès de tout le monde ? Il faut faire une gestion de risques », a-t-il dit. Pour lui, au-delà du principe de précaution, il y a le « principe de la réalité ». </p>
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<p class="paragraph textModule textModule--type-paragraph ">Le D<sup>r </sup>Massé a rappelé que jusqu’à la fin du mois de mars 2020, l’Institut national de la santé publique du Québec (INSPQ) considérait que le virus ne se transmettait principalement que par des personnes symptomatiques. Ce n’est qu’à la fin de mars que le risque de transmission par les personnes asymptomatiques a été confirmé, à la suite d’une éclosion à l’hôpital de Verdun. Le port généralisé du masque de procédure a été imposé en milieux hospitaliers et en milieux de soins prolongés le 8 avril. Ce « virage » a été « conditionné en partie par la disponibilité des ressources ». Le D<sup>r </sup>Massé a expliqué que les réserves de masques de procédures étaient parfois « de quelques jours ». « Ils étaient vraiment sur la corde raide », a-t-il dit. </p>
<p class="paragraph textModule textModule--type-paragraph ">La coroner Kamel a redemandé au D<sup>r </sup>Massé : « Si on avait baigné dans les équipements de protection, serait-on allé plus rapidement ? » Le D<sup>r </sup>Massé a répliqué avoir réagi rapidement dès que la transmission par les personnes asymptomatiques a été confirmée à la fin du mois de mars. </p>
<h3 class="textModule textModule--type-subhead ">Des problèmes « structurels » en CHSLD</h3>
<p class="paragraph textModule textModule--type-paragraph ">Le D<sup>r </sup>Massé a reconnu que les CHSLD n’avaient « pas le même niveau de préparation » à la pandémie que le milieu hospitalier. Mais pour lui, le réseau des CHSLD était en « faiblesse structurelle » au Québec. « Ce n’est pas une question qui aurait pu se régler en un mois ou en deux semaines ou en six semaines. C’est une question beaucoup plus structurelle, beaucoup plus fondamentale que ça », a-t-il dit. </p>
<p class="paragraph textModule textModule--type-paragraph ">Le D<sup>r </sup>Massé a expliqué que durant la première vague, les discussions entre la direction générale de la santé publique du Québec et l’INSPQ étaient quotidiennes. Il a expliqué que le ministère de la Santé recevait les avis du Comité sur les infections nosocomiales (CINQ) de l’INSPQ et « vérifiait si c’était applicable » avant de transmettre ses recommandations au réseau de la santé. Il a mentionné que ce ne sont « pas des ordres, ce qui est transmis par l’INSPQ ». Et qu’après la réception des avis de l’INSPQ, il y avait « beaucoup d’aller-retour » entre Québec et l’INSPQ. </p>
<p class="paragraph textModule textModule--type-paragraph ">« Pas pour toucher du tout à l’autonomie professionnelle ou à l’expertise. Mais pour la comprendre comme il faut et dire c’est quoi l’impact de cette chose-là », a-t-il déclaré. Le D<sup>r </sup>Massé a parlé de « l’indépendance scientifique » de l’INSPQ. « Mais aussi il y a tout le volet de l’applicabilité », a-t-il dit. </p>
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