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Présidentielle 2022: À Perpignan, Hidalgo se rebiffe et défend son “rêve” d’union

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POLITIQUE – Comment dit-on “j’ai fait un rêve” en catalan? Il ne manquait que cela à Anne Hidalgo ce dimanche 12 décembre pour définitivement faire chavirer le Palais des Congrès de Perpignan.

Il est 15h50 quand la candidate socialiste à l’élection présidentielle prend place dans l’arrière de cette salle aux fauteuils bleus, vers l’entrée des artistes. Elle patiente quelques minutes, écoute Carole Delga conclure son discours, et la voilà qui entre dans l’auditorium Charles Trenet où l’attendent quelque 1000 militants et autant de drapeaux tricolore, arc-en-ciel ou écolos. 

Douce France, chantait l’artiste narbonnais, Anne Hidalgo fera de même une fois à la tribune. Plus offensive qu’à l’accoutumée, à l’image du maire de Montpellier -mué en chauffeur de salle- Michaël Delafosse, la candidate enchaîne les propositions, tirades, et autres slogans contre les “vents mauvais”.

Une heure d’un discours rythmé, salué par ses soutiens, loin de l’ambiance “fin de règne” qui a pu planer autour de l’aventure socialiste cette dernière semaine.

Oui je rêve, je rêve d’une gauche Républicaine (…) qui se hisse à la hauteur de sa mission historique.Anne Hidalgo, candidate PS à l’élection présidentielle

Devant une assistance garnie de têtes blanches -où les “jeunes” se comptent- la maire de Paris déploie son programme, sans flancher. Elle promet “le droit de vote aux élections locales” pour les étrangers: ovation. La régularisation des “personnes sans-papiers établies en France depuis un long délai”, re-ovation. Sans parler de la hausse de 15% du SMIC, du serment de Perpignan pour la “sanctuarisation de la retraite à 62 ans”, ou de l’allocation versée aux jeunes. Autant de mesures vivement applaudies par la salle.

 

A Paris, en revanche la mesure ne passe pas chez ses concurrents de LFI. Alors que la socialiste tentait un coup de barre à gauche, la plupart des cadres du mouvement lui ont reproché cette mesure qui ne serait pas “un progrès social”, mais une forme de conservation des acquis.

La candidate avait pourtant pris soin d’épargner ses adversaires de gauche, Yannick Jadot, Jean-Luc Mélenchon et consorts. C’est mieux quand on prône le rassemblement. En revanche, elle s’est montrée pugnace et a enchaîné les coups de griffes contre les candidats de droite ou d’extrême droite, ceux qui menacent de “reléguer” la France “au rang des petits pays xénophobes et racistes.”

Mais elle n’a pas oublié de défendre son nouveau crédo, celui de l’union de la gauche. “On dira: ‘elle cherche l’union? Mais elle rêve!’ Oui je rêve, je rêve d’une gauche Républicaine, d’une gauche populaire qui change la vie”, lance-t-elle à ses soutiens, justifiant ainsi son revirement tardif mais salutaire à en croire ses militants, “inspirons-nous de Jaurès, ayons le courage d’aller à l’idéal en comprenant le réel”.

C’est comme si l’idée de la primaire l’avait libérée.Patrick Kanner, président des sénateurs PS

Un ton qui fera dire à Patrick Kanner que sa candidate gagne en “assurance” et en “puissance”, sur “la forme comme sur le fond”. Pour lui, “c’est comme si l’idée de la primaire l’avait libérée.” “Elle donne un coup de talon pour remonter à la surface. C’est une façon de sortir par le haut de cette nasse”, estime le patron du groupe socialiste à la sortie du meeting, toujours friand de métaphores. 

Et sans surprise, les socialistes sont conquis, même ”émus” et “heureux”, disent certains, très emballés, à l’image de Jean-Marc et Benoit, deux amis venus ensemble. “Elle a été à la hauteur. A la hauteur de la gauche et du pays. Elle prend la barre et on y va”, se réjouissait le premier, caban noué sur une écharpe noire, en attendant dans les coursives pour espérer croiser sa candidate et la remercier. Ce sera chose faite.

Quand les socialistes chantent “No pasaran” 

“C’est exactement ce qu’il fallait dire”, lui lance l’un d’eux alors qu’Anne Hidalgo s’apprête à quitter la salle pour s’isoler dans la coulisse. “C’était super. C’est monté crescendo et je l’ai trouvé très percutante, concrète, avec des perspectives et de bonnes références”, ajoute Armelle, non loin de là, une jeune retraitée qui faisait le déplacement depuis le Gard.

Un meeting pas comme les précédents, donc, qui aura vu les militants socialistes scander “No Pasaran”, sous l’impulsion de la candidate, manifestement inspirée par “cette terre qui chante au vent d’Espagne, avec cet accent qui est celui de la liberté.”

“Ça revigore, je reprends espoir”, nous dit Louis-Antoine quand on le dérange à la sortie de la salle. Lui et ses amis, la trentaine, refont le meeting devant le Palais des Congrès: “offensive”, “concrète”… les compliments ne manquent pas, jusqu’à la petite pique: “il était temps, à 3% dans les sondages.” 

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