Un parc animalier du Tarn a été fermé jusqu’à la mi-janvier après que neuf loups se sont échappés de leur enclos. Quatre ont été abattus et cinq autres anesthésiés, a-t-on appris, vendredi 24 décembre, auprès de la préfecture et du zoo.
<p class="article__paragraph "><em>« Il y a eu un incident avec une meute de loups qui ne s’est pas comportée de manière normale »,</em> dimanche au zoo des Trois Vallées à Montredon-Labessonnié, a déclaré le secrétaire général de la préfecture du Tarn, Fabien Chollet. <em>« Le propriétaire a dû faire abattre quatre loups et a fait appel aux services de l’Etat pour anesthésier les cinq autres »</em>, a-t-il précisé.</p> <p class="article__paragraph ">L’incident s’est produit alors que ce parc animalier, situé à environ 35 kilomètres d’Albi, était ouvert. <em>« Il n’y avait pas grand monde dans le zoo et à aucun moment le public n’a été mis en danger immédiat »</em>, a assuré M. Chollet, ajoutant que ce <em>« problème de sécurité »</em> a toutefois justifié la fermeture du zoo, effective depuis jeudi et <em>« jusqu’à ce que les conditions de sécurité redeviennent normales »</em>.</p> <h2 class="article__sub-title">Les visiteurs n’ont pas été menacés</h2> <p class="article__paragraph ">Le propriétaire du parc, Sauveur Ferrara, a précisé que les loups, <em>« qui venaient d’arriver »</em>, se sont échappés de leur enclos, <em>« après avoir détruit les trappes de sécurité »</em>, et ont pénétré dans des parcs adjacents, mais n’ont pas quitté l’enceinte du zoo.</p> <p class="article__paragraph "><em>« Neuf loups </em>(…)<em> sont sortis de leur enclos de nuit où ils étaient enfermés pour observation, avant que nous décidions de les lâcher dans leur vaste parc de jour »</em>, a-t-il déclaré dans un communiqué. <em>« Ils ont alors accédé à ce parc de jour, ainsi qu’à deux autres parcs contigus </em>(…)<em> conçus pour accueillir par le passé d’autres meutes de loups </em>(…).<em> Ils n’ont donc jamais quitté cet ensemble d’enclos »</em>, a affirmé M. Ferrara.</p> <p class="article__paragraph ">Il a ajouté que face au <em>« comportement anormal et dangereux de certains d’entre eux </em>(…),<em> quatre loups ont hélas dû être abattus par le personnel du parc »</em>. Soulignant qu’<em>« à aucun moment »</em> les loups <em>« n’ont été en contact ou n’ont représenté une menace pour les visiteurs et pour les agents du parc »</em>, il a précisé qu’il avait été procédé à <em>« l’évacuation immédiate du public »</em>.</p> <h2 class="article__sub-title">Déjà frappé d’une mesure de fermeture en 2020</h2> <p class="article__paragraph ">Alors que le site Web des Trois Vallées affichait vendredi le message <em>« En raison de travaux urgents, le zoo est fermé du 23 décembre à mi-janvier 2022 »</em>, le directeur a promis une <em>« réouverture dans les meilleures conditions »</em>.</p> <p class="article__paragraph ">Ce parc animalier, qui accueille sur 60 hectares quelque 600 animaux de 70 espèces, dont des grands félins, avait déjà été frappé le 22 octobre 2020 d’une mesure de fermeture administrative, sur ordre ministériel, en raison de <em>« manquements majeurs »</em> mettant en danger la sécurité des animaux, du personnel et des visiteurs.</p> <p class="article__paragraph ">Mais l’arrêté préfectoral avait été suspendu le 2 novembre suivant par le tribunal administratif de Toulouse, <em>« en raison de l’atteinte grave et manifestement illégale portée au droit de propriété, à la liberté d’entreprendre et à la liberté du commerce et de l’industrie »</em>, faute de mise en demeure préalable, selon un communiqué du tribunal. Le propriétaire avait alors dénoncé un <em>« acharnement »</em> des autorités à son encontre.</p> <section class="author"> <p class="author__detail"> <span class="author__name">Le Monde avec AFP</span> </p> </section> <section class="article__reactions"> </section>
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