Voilà à quoi ressemblera le futur supermétro parisien
Une vidéo filmée près du centre d’essais ferroviaires d’Alstom dans le Nord dévoile la silhouette du métro qui roulera sur les lignes 15, 16, 17 et 18 du Grand Paris Express.
La lumière au bout du tunnel. Un roulement parcourt le ciel chargé de Petite-Forêt. Trois wagons d’un blanc immaculé filent sous les nuages gris qui enveloppent la banlieue de Valenciennes. Ces images ont été tournées par un riverain du centre d’essais ferroviaires d’Alstom dans le Nord de la France et partagées sur les réseaux sociaux début novembre. On peut y voir un prototype de MR3V, le supermétro qui doit desservir les lignes 15 (Petite couronne-Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne), 16 (de Noisy-Champs à Saint-Denis-Pleyel) et 17 (du Mesnil-Amelot à Saint-Denis Pleyel) du Grand Paris Express. La première devrait ouvrir fin 2025, alors que les deux autres intégreront le réseau par étapes entre 2026 et 2030.
Attend, il y a déjà des essais pour les trains des lignes 16/17 qui seront mis en service que dans 4/5ans mais pour le mf19 sensé remplacé nos vieilles rames, on a toujours rien vu… pic.twitter.com/V2r4GCZTkh
— ConducteurR (@ParisMetros) November 2, 2021
Le métro sera en retard. En septembre 2018, la Société du Grand Paris avait signé un contrat d’1,3 milliard d’euros avec Alstom. Il prévoyait la livraison d’un maximum de 1000 voitures (soit 183 rames) capables de rouler à 110 km/h et équipées de « la climatisation, la vidéoprotection, des prises USB et des outils d’information à bord efficaces. » Les premières mises en service étaient prévues pour 2024, mais le chantier a pris un peu de retard. Il faudra encore entre 18 et 24 mois pour que les wagons aperçus à Petite-Forêt soient homologués et transférés au futur exploitant du Grand Paris Express en 2023. Le personnel de ce dernier devra ensuite se former pour le conduire et effectuer la maintenance.
110 000 voyageurs par jour. Lundi 11 octobre, la Société du Grand Paris a annoncé avoir signé un nouveau contrat de 230 millions d’euros avec Alstom, pour la production potentielle de 37 rames de la ligne 18 (de l’aéroport d’Orly à la gare de Versailles Chantiers). Ce tronçon de 35 kilomètres, dont 14 sur le tronçon aérien, pourrait accueillir 110 000 voyageurs par jour après son ouverture progressive entre 2026 et 2030. En plus des trains, Alstom fournira les solutions de conduite sans chauffeur, de transmission de données, de commandes centralisées et l’intégration du système de transport.
Devenue numéro 2 mondiale du ferroviaire depuis le rachat de Bombardier en début d’année, la multinationale française a désormais la voie libre : la cour administrative d’appel de Paris a rejeté le recours de dix associations de défense de l’environnement contre la ligne 17 en octobre. Et elle vient de décrocher un contrat de 876 millions d’euros portant sur 55 rames de métro en Égypte.
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