Xi Jinping a la voie libre pour rester au pouvoir

0

[ad_1]

Le président chinois, Xi Jinping, est vu sur grand écran, lors d’une émission d’information dans un centre commercial, à Pékin, le 11 novembre 2021.Le président chinois, Xi Jinping, est vu sur grand écran, lors d’une émission d’information dans un centre commercial, à Pékin, le 11 novembre 2021.

Le Parti communiste chinois (PCC) s’apprête à entreprendre « un nouveau voyage », mais absolument pas à changer de capitaine. Comme prévu, les 348 membres (197 titulaires et 151 suppléants) du sixième plénum du comité central du PCC ont approuvé, jeudi 11 novembre, une résolution qui, dans les faits, permet à Xi Jinping de rester au pouvoir, à l’issue du XXe congrès du parti, convoqué pour le « second semestre de 2022 ».

« Le comité central appelle l’ensemble du parti, l’armée et tous les Chinois à s’unir encore plus étroitement autour du comité central, avec le camarade Xi Jinping au centre, pour mettre pleinement en œuvre la pensée de Xi Jinping sur le socialisme aux caractéristiques chinoises pour la nouvelle ère », peut-on lire dans l’avant-dernier paragraphe.

Secrétaire général du parti, président de la République et président de la commission militaire centrale, Xi Jinping a fait modifier, en 2018, la Constitution, qui limitait à deux le nombre de mandats de président de la République qu’un même responsable pouvait exercer. Une limite établie, en 1982, par Deng Xiaoping, pour éviter toute dérive maoïste. Elu secrétaire général, en 2012, et président de la République, en 2013, Xi Jinping ne sera pas contraint de quitter le pouvoir à l’issue du XXe congrès, en 2022.

Barbancourt

le rhum des connaisseurs



Toute critique constituerait une dangereuse boîte de Pandore

Sur les quatorze pages (en anglais) du communiqué publié à l’issue du plénum, l’histoire du parti en occupe une douzaine. Les années Mao (de 1921 à 1976) sont évoquées sur environ deux pages, tout comme les années Deng Xiaoping, Jiang Zemin et Hu Jintao (époque qui va de 1976 à 2012). En revanche, les années Xi Jinping (moins d’une décennie) ont droit à plus de sept pages. De même, son nom apparaît à dix-sept reprises dans le communiqué, bien plus que ceux de Mao (sept), Deng (cinq), Jiang (un) et Hu (un) réunis.

Contrairement aux deux précédentes résolutions sur l’histoire du parti adoptées jusqu’ici – en 1945, sous Mao, et, en 1981, sous Deng – celle de Xi Jinping ne comporte aucune trace d’autocritique. Une phrase la résume parfaitement : « Les efforts du parti et du peuple durant le dernier siècle représentent le plus magnifique chapitre de l’histoire, plusieurs fois millénaire, de la nation chinoise. » Deng Xiaoping avait jugé, en 1981, que le bilan de Mao était positif « à 70 % ». Tout le monde avait compris qu’à ses yeux le Grand Bond en avant (1958-1961) et la Révolution culturelle (1966-1976) avaient été des erreurs. On chercherait en vain la moindre référence à celles-ci dans la résolution actuelle. Pas plus, nul besoin de l’ajouter, que pour le massacre de Tiananmen du 4 juin 1989.

Il vous reste 56.34% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

[ad_2]

Source link

This website uses cookies to improve your experience. We'll assume you're ok with this, but you can opt-out if you wish. Accept Read More